Introduction - Règles de calcul énergétique et environnemental
1.1 CHAMP D’APPLICATION ET PERIMETRE
1.2 PRINCIPES DE LA METHODE DE CALCUL
1.3 SEGMENTATION SPATIALE DES CALCULS
1.4 SEGMENTATION TEMPORELLE DES CALCULS
2.1 GENERALITES SUR LES DONNEES D’ENTREE
2.2 LES DONNEES CONVENTIONNELLES
2.3 CARACTERISATION DU BATIMENT ET DE SES EQUIPEMENTS, LES DONNEES D’ENTREE DE LA METHODE DE CALCUL
2.4 LES DONNEES D’ENTREE SPECIFIQUES
2.5 LES DONNEES PAR DEFAUT
3.1 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ENERGIE POUR LE CHAUFFAGE ET LE REFROIDISSEMENT
3.2 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ENERGIE POUR L’ECS
3.3 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ENERGIE POUR L’ECLAIRAGE DES LOCAUX
3.4 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ENERGIE DES AUXILIAIRES DE CHAUFFAGE, REFROIDISSEMENT, ECS ET DE VENTILATION
3.5 LES USAGES SPECIFIQUES DE L’ELECTRICITE
3.6 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ENERGIE LIEE AUX DEPLACEMENTS DES OCCUPANTS A L’INTERIEUR DES BATIMENTS
3.7 CALCUL DE LA PRODUCTION LOCALE ELECTRIQUE
4.1 PRINCIPE GENERAL DE CALCUL D’UNE CONTRIBUTION AUX IMPACTS
4.2 CALCUL DE LA CONTRIBUTION AUX IMPACTS DES COMPOSANTS
4.3 CALCUL DE LA CONTRIBUTION AUX IMPACTS DES CONSOMMATIONS D’ENERGIE
4.4 CALCUL DE LA CONTRIBUTION AUX IMPACTS DES CONSOMMATIONS ET REJETS D’EAU
4.5 CALCUL DE LA CONTRIBUTION AUX IMPACTS DU CHANTIER DE CONSTRUCTION
4.6 CALCUL DE LA CONTRIBUTION DE LA PARCELLE AUX IMPACTS
4.7 CALCUL DES BENEFICES ET CHARGES LIES A L’EXPORT D’ENERGIE
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5.1 INDICATEUR DE CONFORT D’ETE - CALCUL DE L’INDICATEUR DEGRESHEURES
5.2 INDICATEURS DE PERFORMANCE ENERGETIQUE - CALCUL DE L’INDICATEUR BBIO ET DES INDICATEURS CEP ET CEP,NR
5.3 INDICATEURS DE PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE
3.3 CALCUL DE LA CONSOMMATION D’ENERGIE POUR L’ECLAIRAGE DES LOCAUX
La consommation d’éclairage est déterminée par le produit :
•De la puissance surfacique installée pour l’éclairage des locaux (cf. chapitre 2.3.13 sur les données d’entrée)
•De la gestion de l’éclairage artificiel en fonction de l’occupation (prend la valeur du coefficient C1 en période d’occupation)
•De la gestion de l’éclairage artificiel en fonction de l’éclairement naturel (caractérisée par le coefficient C2)
Afin de permettre la prise en compte de l’accès à l’éclairage naturel et de différents systèmes de gestion, le calcul se fait au niveau du local (définition spécifique à l’éclairage, et défini par usage réglementaire).
Puissance installée de l’éclairage artificiel :Pour ce qui concerne les usages maison individuelle ou accolée et logements collectifs, le système d’éclairage est entièrement conventionnel (il est en effet impossible de connaître les « émetteurs » qui seront mis en place par le futur occupant).
Cela signifie que l’impact sur les consommations énergétiques ne résulte donc que des caractéristiques des baies.
Pour les usages « maison individuelle ou accolée » et « logements collectifs », la puissance d’éclairage conventionnelle est prise égale à 1.4 W/m² dans cette méthode de calcul. Cette valeur résulte d’une puissance totale installée dans le bâtiment de 14 W/m² et d’un facteur de non-simultanéité d’utilisation des différents points d’éclairage. Pour les autres usages, le concepteur définit lui-même les systèmes d’éclairage qui seront installés dans le bâtiment. Ils sont donc caractérisés au moment du projet. Par conséquent, cette méthode de calcul laisse la possibilité au concepteur de prendre en compte la régulation des systèmes d’éclairage ainsi que leurs puissances.
Gestion de l’éclairage artificiel en fonction de l’occupation :
Selon le type de système de gestion (par exemple, interrupteur manuel, détection de présence, …), la méthode de calcul fournit par local spécifique à l’éclairage, et par usage réglementaire, la valeur du coefficient C1 qui correspond à un pourcentage moyen d'utilisation de l’éclairage artificiel.
Gestion de l’éclairage artificiel en fonction de l’éclairement naturel :
Les locaux sont d’abord identifiés par rapport à leur accès à la lumière naturelle (effectif, réduit, impossible) ; l’éclairement naturel intérieur est ensuite quantifié à partir de l’éclairement incident sur la baie, des caractéristiques des baies et de leurs protections mobiles ainsi que du type de régulation de l’éclairage
La méthode définit alors, selon le mode de gestion de l’éclairage artificiel par rapport à l’éclairement naturel, et pour les parties ayant et n’ayant pas accès à l’éclairement naturel de chaque local, les coefficients C2 en fonction de l’éclairement naturel Einat. Ce coefficient représente alors un taux moyen d’utilisation de l’éclairage artificiel en fonction de l’éclairement naturel, en occupation.
Eclairage des locaux communs des logements collectifs :
Dans le cas des bâtiments ou parties de bâtiments à usage de logement collectifs, est intégrée une consommation conventionnelle d’éclairage pour les parties communes. Celle-ci se base:
•sur une puissance d’éclairage installée de 2,19 W/m²
•Sur un fonctionnement calqué sur celui de la mobilité des ascenseurs.